Les bars-restaurants ont toujours été des lieux de rassemblement. Hier comme aujourd’hui, rien n’a vraiment changé. Midi Libre vous propose une série pour découvrir leur histoire à Saint-Mathieu. Retracer l’histoire du café des Sports, devenu le Regor, avant d’être, dernièrement, rebaptisé le 658, c’est mettre en exergue la saga Mezy. De Joseph, en passant par André, puis Roger et, tout récemment, Damien : quatre générations derrière le comptoir !
Tout commence chez Rigail, sis entre les propriétés familiales des Saumade, sur l’avenue Louis-Cancel. Ce magasin fait à la fois tabac, régies de recettes, et propose aussi un rayon de vélocipédie, ainsi qu’un bazar, véritable caverne d’Ali Baba.
On y trouve de tout
Dans cet antre on trouve de tout. Y compris, selon quelques méchantes langues, le samedi après-midi et le dimanche, des jeunes femmes venues de Montpellier, faire montre de… leur élégance.
Là règne maître Rigail, un Catalan bon ton, cheveux gominés, qui roule les rrr ! Un homme impétueux qui, à lui tout seul, est un spectacle permanent. Ainsi, Il n’était pas rare, pour les voyageurs du car de la Compagnie qui faisaient escale chez lui, d’assister à des bagarres dignes des meilleurs westerns ! À la suite à quoi tout ce petit monde tombait d’accord.
Petit détail qui a son importance, on le verra plus loin, Madame Rigail, lassée des incartades de son mari volage après avoir demandé le divorce, partira ouvrir un autre commerce quelques mètres plus bas : les Galeries de Tréviers.
C’est là qu’entre en scène Joseph Mezy à qui Rigail disait souvent qu’il voulait vendre. Un beau jour celui qui, dans la seconde partie de sa vie sera pris de passion pour la vigne, gagne à la loterie nationale. Une somme modeste, certes, qui ajoutée à ses économies sera suffisante pour acheter l’affaire. Aidé par son épouse Fortuna, il fera prospérer l’estaminet. Ce qui lui permettra, quelque temps plus tard, d’acquérir les Galeries de Tréviers, café, restaurant, épicerie, mercerie, où s’était retirée Mme Rigail, lui donnant le nom de café des Sports. Plus tard Joseph finira par accepter de vendre "feu les établissements Rigail", devenus sa maison d’habitation, à son ami Georges Trocellier, boucher, qui voulait établir son fils Jean.
Chemin faisant, le couple est heureux de voir leur fils, André, prendre la relève tandis que son épouse Odile gère dans les mêmes locaux, un commerce de proximité : mercerie, laine, chaussures, en plus de faire manger.
Correspondant Midi Libre : 06 89 57 26 70
En savoir plus et une source d'actualités ( Commerces : du magasin chez Rigail au café des Sports - Midi Libre )https://ift.tt/3Bo0RkV
Des sports
Bagikan Berita Ini
0 Response to "Commerces : du magasin chez Rigail au café des Sports - Midi Libre"
Post a Comment